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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 03:50

 

001 Potosi

D’Uyuni nous rallions Potosi par une route/piste défoncée avec des travaux. Le trajet s’effectue en altitude (4000 m environ). A un moment, nous essuyons un orage de grêle à ne plus voir la route, malgré cela, le bus roule très vite.

004 Potosi Carnaval

A Potosi, on s’installe quelque jours, pour prendre le temps et s’acclimater à l’altitude que nous ne quitterons plus jusqu’à Cuzco. Dans la ville c’est carnaval. Pendant 4 jours, des groupes informels défilent joyeusement au son d’une musique assez répétitive. Les gamins sont équipés de pistolets, de bombes à eau et de spray à mousse. On hérite de quelques tirs mal ajustés. Les filles sont particulièrement visées, certaines sont équipées de ponchos, les autres sont mouillées de la tête aux pieds. De nous deux, forcément, Cathy est la plus visée ! Nous assistons à quelques batailles très fournies en projectiles plein d’eau, d’un trottoir à l’autre.

006 Potosi le cerro rico

Potosi possèdent de grands monuments, témoins de sa splendeur passée ainsi que d’un couvent/prison, prévu pour les filles surnuméraires des grandes familles. Bon finalement, on n’ira rien voir de tout ça. Mais nous visitons tout de même la mine d’argent (le Cerro Rico) qui a assuré la richesse de l’Espagne et de l’Europe pendant quelques siècles. Aujourd’hui, la mine n’est plus suffisamment rentable. L’état s’est désengagé. Des coopératives de mineurs ont repris l’exploitation et survivent dans des conditions de travail épouvantables. Avant de rentrer dans les galeries, le mineur passe dans une boutique pour acheter de la dynamite et des feuilles de coca qui lui permettront de supporter sa journée. La visite s’effectue pendant le carnaval, nous ne voyons pas de mineur au travail, ce qui n’est peut-être pas un mal. Nous n’aurons pas droit aux explosions, aux coups de marteaux piqueurs, à la poussière... Nous pénétrons dans une galerie courbés en deux, les pieds dans une boue très certainement toxique. Le plafond irrégulier est de temps en temps étayé, il faut faire attention de ne pas tomber dans les puits de communication entre les niveaux. Nous faisons connaissance avec « El Tio » divinité de la mine. C’est un dieu viril, à l’image des mineurs, on lui offre des cigarettes, de l’alcool et des feuilles de coca.

013 Potosi les mineurs du dimanche

Notre route se poursuit vers le nord avec un arrêt obligé à La Paz, toujours pour cause de carnaval. Et puis le mardi, c’est un jour spécial, c’est le jour de la Pachamama. Le matin, en sortant de l’hôtel, un couple nous demande de bénir le bout de trottoir qui lui sert d’étal à souvenirs. Il nous faut arroser le sol jonché de pétales de fleurs avec de la bière, en l’honneur de la divinité, puis boire le reste. Nous effectuons consciencieusement le rituel, tout en pensant que nous ne représentons pas les bons clients potentiels !

015 La Paz

Dans la mesure où nous ne souhaitons pas passer du temps dans la capitale, nous effectuons un tour en taxi. C’est jour de fête et la circulation est à son activité minimale. Nous découvrons une ville en forme de cuvette. Les quartiers chics sont en bas dans les 3200 m d’altitude. Sur des coteaux escarpés s’accrochent des maisons en briques nues, les unes au-dessus des autres, jusqu’à 4000 m. Lors de grosses intempéries, quelques unes dégringolent...

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